Potraits de l'âme
OU
l'âme des portraits
© Fouad Maâzouz © Didier Goupy
Je suis un photographe amateur "boule de billard", comme le dit Guy le Querrec à son propos, mais le portrait reste le type de photo que j'admire et je pratique le plus. Dans cette pratique, plusieurs photographes m'inspirent, mais ceux qui m'ont le plus influencé sont de nombre deux.
le premier est marocain, Fouad Maâzouz, un jeune photographe casablancais que j'ai découvert pour la première fois sur les pages du n° 12 (mars/avril 2003) du défunt magazine marocain de l'image News PHOTO, où on a publié sa photo qui a remporté le premier prix du Grand Concours Photo Agfa. Je n'ai vu ses portraits qu'après la découverte de son site web.
Le deuxième est français, Didier Goupy, dont on a consacré un portfolio pour ses portraits réalisés en Inde et en Ethiopie sur l'un des numéros du magazine français Réponses PHOTO.
Le premier mélange dans sa palette le N&B et la couleur, le deuxième est coloriste, au moins dans ce que j'ai vu de son travail.
Et puisque je suis fan de couleur et du portrait, les travaux de ces deux artistes m'ont vraiment séduit et m'ont poussé à se lancer dans la partique du portrait avec plus d'enthousiasme, une révélation dit-on. L'important dans leurs traveaux, c'est leur capacité de faire parler leur portrait et dégager l'inavouable de la personnalité des modèles. Ils ne se contentent pas seulement à reproduire la figure humaine, à retracer les lignes des visages mais arrivent à percer au-delà de la surface, des apparences, pour toucher à une vérité plus profonde, psychologique de l'àme humaine.
Cette performance qu'ils ont est celle due j'essaie d'avoir et d'utiliser dans la pratique du portrait et dans mes divers travaux sur la porte de l'âme humaine: le visage.