Chroniques Noires & Blanches
© PhotoAyour
Autoportrait, Hotêl Abbou, Tanger août 2007
Je ne suis pas un homme de droit décodant des articles juridiques, ni un essayiste articulant des concepts, ni un romancier qui provoque les souvenirs, ni un journaliste qui transmet la réalité, je ne suis qu'un simple photographe amateur qui respire la lumière et la couleur (le Noir et le Blanc sont aussi des couleurs, n'est ce pas?).
Des ces chroniques, il est question du statut du photographe amateur au sein d'une société traditionnelle comme le Maroc. Une société déracinée, perdue, hypocrite, et qui n'a pas pu réconcilier avec son passé, le relire autrement et d'en faire l'essence motrice pour avancer, ni dépasser le seuil de la modernité, dans ce monde où la mondialisation fait des ravages et où l'épanouissement sur d'autres horizons est indiscutable.
Le Maroc est menacé de famine, si l'on croit le cinéaste marocain Chafik Smihi: "une nation qui ne produit pas d'images est menacée de famine".
Trois chroniques que je vais publier successivement dès demain:
1/3: Le droit à l'image.
2/3: La crainte de l'image.
3/3: L'interdit de l'image.