l'armoise et le vent
La rue est un théâtre permanent où se jouent les variantes infinies d'un même scénario: l'être humain aux prises avec les difficultés de l'existence.
Pierre Le Gall.
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En apparence, ces court-métrages, muets, immobiles, à décor fixe, semblent être monotones et répétitifs, peuvent être balayés d'un simple coup d'œil en éclair, mais au fond, pour un spectateur patient, regarder ces scènes peut s'étendre sur un long moment de contemplation profonde.
Ces planches n'ont rien à voir avec l'industrie cinématographique, les scènes ne défilent pas comme dans un film, où tout est calculé, préparé en avant et où le spectateur s'installe devant un écran où se projette une histoire préfabriquée. Ici, le spectateur est appelé à scruter les scènes l'une après l'autre, à voyager d'un sous-cadre à un autre, à sa guise, s'y perdre à la recherche d'histoires, s'il y en a, suivre les personnes dans leurs déambulations, leurs gesticulations, et surtout y voir sa propre image, sa propre histoire, rien qu'en regardant celles des autres.
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