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une photo, un clin d'oeil eternel
28 septembre 2009

"Ciné-réalité"... "l'armoise et le vent"

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      Il est peut-être tard de parler, quelques mois après, de ma participation à l'exposition "Photographes de la Méditerranée" aux 3ème Rencontres Internationales de la Photo de Fès au printemps dernier, pourtant, je dépoussière ici, en premier lieu, les six photos qui ont été exposées, en second lieu, celles que j'ai pu réaliser et en quelques temps les autres que je compte réaliser...

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      En effet, je compte terminer la série en délimitant mon champ de tir. Ces photos ont été réalisées à Missour et Midelt, et après le vernissage j'ai réalisé d’autres à Fès, Sefrou et Boulemane, et quelques unes non abouties à Outat elhaj.

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       Il m'est certes plus facile de travailler sur la région Fès-Boulemane que je connais presque "sur le dos de mon cœur"! Mais j'ai pensé qu'il vaudrait mieux concentrer le travail sur une idée précise, puisque au fond il n'y a rien de commun entre Fès et Boulemane, (sinon ce petit trait d'union quand on parle de la région Fès-Boulemane!).

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       Midelt, Missour et Outat ont plusieurs points communs, à savoir elles abordent le même fleuve, la Moulouya (la sinueuse, littéralement), sont soumises au même climat aride et dansent au rythme de la même danse, Laâlaoui. Le travail peut s'étendre jusqu'à Saïdia en passant par Guercif, Taourirt, Laâyoune, Oujda et Berkane, sans comptabiliser les villages qui s'enracinent dans le bassin du fleuve.

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       Par cette démarche, je veux donner un sens à ce travail. "Une photo ne doit pas se contenter d’être belle, elle doit avoir du sens » ai-je pu lire quelque part. La vie jaillit de ces sources incessamment et coule vers sa fin en empruntant des sentiers sinueux comme ce fleuve qui jaillit des montagnes du Haut Atlas et verse dans la Méditerranée.

      J'ai même choisi un autre titre au travail, au lieu de "ciné-réalité", j'ai opté pour "l'armoise et le vent". Une expression qu'on utilise dans le bassin du fleuve. Chaque scène de danse (de laâlaoui) est précédée par une Tabriha (un poème récité en arabe dialectal) qui se termine à son tour par une dédicace; en cas d'une personne absente et qui est par exemple à Fès, la dédicace est de la sorte:

هاد التبريحة
يدُيها الشيح و الريح
حتى لفاس و طُيح

Que l’armoise et le vent

Amènent ce poème

A Fès.

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      Pour le moment, faute de temps, je ne peux pas me dépalacer pour finir la série, et ce serait pour les vacances prochaines pour le faire.

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Commentaires
T
Tu as des projets et j'en suis ravie!<br /> J'aime ces tranches de vie que tu photographies, j'ai l'impression d'y être!<br /> J'aurai aimé que l'armoise et le vent amènent ce poème a Bordeaux, mais ça fait un peu loin, je te l'accorde :)<br /> Belle soirée!
T
en même temps que la pluie bénie qui tombe en ce moment sur Fès!<br /> Excellent ton projet photo! Alors au boulot ! <br /> Que la Lumière baigne ton mardi !
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